
De retour vers Nouméa, nous en profitons pour parcourir son centre ville, se balader sur la baie des citrons (le nom fait rêver) et visiter le centre culturel Tjiabou.
Nouméa semble être organisée en deux parties. La baie des citrons plutôt moderne avec ses hôtels et restaurants qui longent l’océan et le centre ville plutôt ancien. Ce coeur de ville est agrémenté par un grand marché, le musée de la ville et un grand quartier Chinatown. Une ville multiculturelle.

A deux pas du marché, il y a une flèche faitière et une stèle qui rappelle l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. Il est écrit :
Le passé a été le temps de la colonisation. Le présent est le temps du partage par le rééquilibrage. L’avenir doit être le temps de l’identité dans un destin commun.
Le centre culturel Tjibaou
Pour approfondir cette histoire, nous filons à l’extrémité de la ville au centre culturel Jean-Marie Tjiabou. Imaginé par l’architecte Renzo Piano, ce bâtiment se confond avec la nature, il est complètement insérer dans le site. L’intérieur est aérien, nous sommes dedans et en même temps dehors.


Dans le centre culturel, les différentes périodes de la vie de Jean-Marie Tjibaou. Il s’est notamment, battue pour l’indépendance kanak et l’union des différentes tribus. Quelle force cet homme ! J’ai toujours admiré les rassembleurs, ceux qui arrivent à concilier les différences.Sont détaillés les évènements ayant aboutis aux accords de Matignon en 1988.
Dans ce bâtiment, des expositions temporaires sont présentes. J’ai adoré le travail de l’australien Carl Pao dans l’exposition sur l’art de l’Océanie.



Le Parc de la Rivière Bleu
Nous voulions voir le Parc de la rivière bleue au sud de l’île et nous y avons trouvé des couleurs magnifiques. Le rouge de la terre, le bleu des lacs, le vert des arbres, tout est fait pour le plaisir des yeux. Nous y avons croisé le fameux cagou et le grand kaori.

Des images plein la tête, nous repartons vers une autre île de la Calédonie, l’île des pins.